La commune de Sainte-Anne doit son nom à un homme ayant défendu brillamment l’île face aux Anglais en 1808.
L’histoire de Sainte-Anne post-colonisation remonte à 1678 quand une chapelle est édifiée par un colon pour les 700 habitants qui peuplent les lieux et qui vivaient autour d’une dizaine d’exploitations sucrières. A cette époque, ils dépendaient de la paroisse du Marin située plus au nord. C’est uniquement la canne à sucre qui est récoltée dans la commune.
En 1693, les habitations-sucreries et la chapelle sont incendiées par les Anglais venant du sud de l’île et est reconstruite bien plus tard, en 1730. Elle est baptisée Notre-Dame.
Les 700 habitants demandent, la création d’une paroisse indépendante de celle du Marin, vœu qui est exaucé en 1731. La paroisse se prénomme alors « Sainte-Anne des Salines ».
En janvier 1762, 4 000 hommes de la flotte anglaise de l’amiral Rodney débarquent à Sainte-Anne. Après trois jours de combat, les Anglais sont repoussés par la défense du quartier, pourtant dix fois moins importante, mais qui laisse 250 morts.
L’église est détruite à nouveau, cette fois par un cyclone en 1817. Il faudra attendre 12 ans pour que la commune soit à nouveau dotée d’une église.
Sainte-Anne devient commune en 1837.
À la fin du 19e siècle, la concurrence de la nouvelle usine centrale du Marin contribue au changement de propriétaires des habitations qui se sont endettées. Lorsque l’usine ferme ses portes, en 1969, la ville avait déjà recentré son économie autour du tourisme. A noter que l’élevage bovin et ovin occupe une place non-négligeable.
En 1866, l’église est agrandie et embellie.
En 1991, la municipalité entreprend de gros travaux pour la rénovation du clocher. Elle a été restaurée en 1994 par la municipalité.
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