A la fin du XVII siècle, sur les bords de la Rivière-Salée quelques cases servent de pied à terre aux habitants du Diamant, de Sainte-Luce et du Marin qui embarquent vers Fort-Royal. Des colons élèvent des vaches d’où le nom du Cul-Sac-à-Vaches.
En 1688, sur les ordres du roi, la paroisse se créé autour de cette desserte.
La séparation d’avec avec la paroisse de Rivière-Salée se fait en 1716, la commune prend alors le nom des Trois-Ilets-Bénits.
Pourquoi les Trois-Ilets ?
En 1724, Mr de MONTIGNY donne un terrain situé sur un plateau dominant la baie de Fort-Royal, face aux ilets sur lequel sont établis une église, un cimetière et le presbytère.
Au XVIIIème siècle, la position stratégique des Trois-Ilets dans la baie de Fort-de-France leur vaut de participer aux guerres opposant les puissances métropolitaines.
En 1762, les Anglais s’emparent du fortin de l’ilet à ramiers
En 1837, les Trois-Ilets sont associés avec le Grand et Petit Bourgs de Rivière-Salée. Ils forment la commune des Trois-Bourgs.
En mai 1849, la paroisse est définitivement érigée en commune.
Les habitations Poterie et Sarcelles alimentent en canne à sucre l’usine de la pointe Simon puis celle de la Rivière-Salée jusqu’à la seconde guerre mondiale.
L’activité économique par le passé était essentiellement agricole. Plusieurs distilleries y fabriquent du rhum. On y trouve aussi des habitations sucreries telles que celle de Petite Guinée, devenue la Sannois puis La Pagerie, lieu de naissance de Joséphine de Beauharnais ou encore celle de Vatable.
Position stratégique, on y trouvait un ensemble de Batteries et de Forts. Deux édifices militaires persistent encore : le Fort d’Alet et celui de la Pointe du Bout. En 1940, des bunkers sont construits à la Pointe du Bout afin de protéger la Baie de Fort-de-France et les réserves d’or de la Banque de France.
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