Le Vert–Pré tient son nom du capitaine Vert-Pré.
Celui-ci donne son nom au hameau qui était alors un lieu couvert de bois et difficilement accessible.
En 1920, le breton Constant Le Ray est nommé instituteur au Vert-Pré. Il y restera toute sa vie. Le Vert-Pré est alors un village dangereux et avec une mauvaise réputation.
Le taux de scolarisation y très bas. L’école comprend 105 élèves répartis en deux classes et les enfants ne restent que jusqu’à l’âge10 ans car après ils doivent aider leurs leurs parents. Constant Le Ray réussit à convaincre de l’importance de leur scolarité et à augmenter le nombre d’enfants à obtenir le certificat d’études.
En 1930, Constant Leray entreprend des démarches auprès de l’évêché pour obtenir une aide à la construction d’une église, Peine perdue. Avec l’aide de Monsieur Morinière, propriétaire d’une distillerie au Vert-Pré et Monsieur Maignan, propriétaire, il décide de construire une église pour remplacer la petite chapelle existante.
Maignan cède gratuitement le terrain, Morinière fournit les terrassiers et la charpente en fer et Leray prépare l’accès avec ses élèves. La construction de l’église s’est faite surtout grâce a la par la solidarité de chacun des villageois qui ont fourni les pierres issues de chaque quartier. La construction de l’église se terminera en 1934. L’Abbé Aulra en assurera les messes. À la fin des années 1930, des maisons commencent à se bâtir autour de l’église, le quartier se peuple et les routes s’améliorent.
En 1935, à la retraite de l’instituteur Constant Le Ray, l’école compte 425 élèves et 7 classes. Le Ray s’investit alors au niveau politique pour le développement du village. Il obtient l’électrification et l’asphaltage des rues, la distribution d’eau potable, la construction d’un cimetière, l’établissement d’un dispensaire, la création d’un bureau d’état civil, d’une cantine scolaire. Des commerces ouvrent alors : une boulangerie, une boucherie, un magasin de tissu et quelque épiceries.
En 1941, Constant Le Ray crée un livre d’or, regroupant les pensées et signatures de nombreux gens illustres dont Théodore Roosevelt qui déclara lors de son passage en 1916 :
« S’il fallait, dans le monde entier, choisir le coin privilégié pour fixer le Paradis Terrestre, je voterais pour que ce soit Le Vert-Pré. ».
D’autres personnalités tout aussi illustres tels Jacques Chirac, alors premier ministre, et Valéry Giscard d’Estaing Président de la République, sont passés par le Vert-Pré et ont signé le précieux livre d’or.
En 1978, le Collège du Vert-Pré prit le nom de Constant Le Ray en son honneur.
Les premieres familles du Vert-Pré portent le nom de BRINGTOWN, d’ALTON, de de BRIANT, BERTHILDE, LABONNE, LIMMOIS, de CHATENAY–RIVAUDAY, LISON, LERAY, MAIGNAN.
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