FAMILLE NESTORET
150 membres étaient réunis pour cette 4e cousinade.
La salle des fêtes accueillait dernièrement la 4e cousinade de la famille Nestoret. 150 membres, tous descendants de Clémence NESTORET née en 1797, étaient rassemblés.
Après une rencontre au Morne-Rouge, il y a 4 ans, les descendants de la longue lignée des Nestoret étaient de nouveau réunis, à la salle des fêtes de Basse-Pointe.
C’est à Guillaume, issu de la branche de cette grande famille installée à Basse-Pointe et faisant partie de la 10e génération, qu’est revenu l’honneur de présider le comité d’organisation de la 4e rencontre familiale des Nestoret.
Ils étaient 150 à venir perpétuer une tradition familiale née en 1994 à l’occasion du cinquantième anniversaire d’Armide Nestoret, épouse Manquant.
Ce jour-là, décision a été prise que, désormais, la famille se rencontrera tous les quatre ans dans une commune où est installée la descendance de Clémence NESTORET qui a fondé cette famille, histoire de se retrouver, faire connaissance et surtout garder le contact.
De Rivière-Pilote à Saint-Pierre
Clémence Nestoret est née à Rivière-Pilote en 1797 et décède le 25 avril 1875 à Saint-Pierre.
Elle donnera naissance à 6 enfants, Valère né en 1820, Alexandre en 1824, Laurencin en 1826, Camille en 1831, Edouarine en 1832 et Clémencia en 1834 (ces deux derniers portaient le nom de famille Edouard).
La famille est installée dans les quartiers Le Fort et Mouillage à Saint-Pierre. La famille a connu plusieurs vagues de migration vers d’autres communes de la Martinique.
C’est Armand qui quitte le premier Saint-Pierre pour Fort-de-France et ce, quelques années avant l’éruption de la montagne Pelée. Il s’installe à Didier.
Une famille victime de l’éruption de 1902
La famille Nestoret va payer un très lourd tribut lors de l’éruption du 8 mai 1902, puisque 102 d’entre eux, âgés de 3 à 35 ans, vont périr pendant la catastrophe.
Ceux qui ont eu le temps de se sauver s’installent au quartier Champflore au Morne-Rouge. Mais le 30 août 1902, la Pelée refait parler d’elle et certains prennent la décision de quitter Champflore pour Fort-de-France.
Fernand s’installe à Tivoli Morne Laurent sur une superficie d’un hectare. Il aura 7 enfants.
Antoine s’installe dans le même quartier, face à l’usine de la Tivolienne. Il aura aussi 7 enfants.
Joseph, quant à lui, opte pour Redoute.
La dernière grande migration familiale est portée par Maximilien qui choisit, en 1937, la commune de Basse-Pointe.
Sources
France Antilles du 29 Aout 2023
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